428 - Pinsons nous et les coraux sont en train de mourir ! : 15/12/2018
15/12/2018
Météo : le gel a commencé son œuvre, des bulles sont dans la glace.
Avec une si belle température les gants sont de rigueur et l'appareil photo a une certaine réticence pour répondre au doigt et à l’œil. On croit l'avoir mis dans la boîte comme il le faut et bien non, c'est juste un peu trop tard.
Comme d'habitude quelques notes de la semaine :
Le COP24 arrive à sa fin. Le 24ème ! Nous sommes toujours dans nos starting-blocks, mais la France a créé des taxes pour réduire son emprunte carbone !
Il faut quelques personnes et des idées pour débloquer la situation et au moins se donner de l'espoir :
- Greta Thunberg a 15 ans, elle a pris la parole au COP 24. Elle parle parfaitement l'anglais (sous-titrage en français) pour que toutes les personnalités présentes ou absentes puissent comprendre son message. Greta nous dit clairement ce que nous faisons aujourd'hui et plus tard, à ses enfants !
- D'autres personnes porteuses d'espoir : Patrick Saint-Pré à Haïti, Maurice Feschet en France et Ritwick Dutta en Inde. Avec un moteur de recherche vous trouverez de nombreux articles sur leurs réalisations.
- Comment faire de son côté pour réduire notre pollution. Des idées ? En voici quelques unes dans la presse :
Pendant le temps du Cop24 nous avons un savoir-faire pour protéger notre Nature :
- Nos protecteurs de la Nature sont entrés en action :
Nous voici dans le parc la Haute-Île.
Pour montrer le commencement du gel, le vol lent du Héron cendré tout équipé pour la glace.
Point d'eau point de rencontres. Merles, Pinsons, Mésanges, Bécassines, Gallinules viennent trouver leur nourriture.
Pinson des arbres tout petit à côté de la Merlette. Le rapport de force est ainsi entre les Passereaux
Les objets qui n'ont pas leur place dans la Nature sont rarement montrés dans ce blog.
Exceptionnellement en voici un. Je vous laisse deviner où il se trouve. Je pense avoir deviner ce que c'est : une pochette de jus de fruit version compote.
Le parc a plusieurs arbres produisant des baies. Tout comme la Friche de Ville Evrard.
C'est la nourriture de nombreux Passereaux et Écureuils roux.
Depuis un chemin deux Roitelets huppés passent de branche en branche. Je n'ai eu qu'une capture de la rencontre.
Les ailes ouvertes sont toujours prisées dans la photographie. Il y a du mouvement donc de la vie donc on voit l'Animal. Ici on ne voit pas sa tête. Il faut regarder ses deux ailes et sa queue. Un instant capturé qui a beaucoup d'effets.
C'est notre fidèle compagnon de route. L'hiver est le seul moment pour le voir de si près. Ça fait chaud au cœur de voir un Passereau s'approcher ainsi.
Le Rougegorge familier porte bien ce nom. Il est gonflé pour rester bien au chaud.
C'est le temps des Goélands, ils viennent s'installer pour quelques mois.
Ici un possible Goéland argenté. La photo passera à l'expertise car ce genre d'Oiseau est très difficile à identifier.
Vue sur la pointe où des Grands cormorans et autres espèces aviaires aiment se retrouver. C'est leur coin tranquille donc loin de nous. C'est exactement ce dont ils ont besoin.
Derrière vous avez la barge articulée. Un élément flotte et deux autres touchent le fond.
Mouette rieuse qui connait bien cette barge pour avoir nidifié et des Grands cormorans qui se débarassent de l'eau entre les plumes.
Si vous sortez vous croiserez certainement des Roitelets. Écoutez les communiquer et vous pourrez mémoriser leurs cris pour les distinguer des Mésanges, voir même du Roitelet à triple bandeau.
Le Lierre et les écorces sont des lieux de vie des Arthropodes, et les Oiseaux s'invitent pour d'autres raisons.
Un groupe d'une dizaines d'individus se déplacent. Certains concentrés sur leur quête oublient ma présence. Mais le froid a fait stop pendant quelques secondes cruciales pour les photographier. Zut !
Autant être au courant, ce genre d'Oiseaux est un bon plat pour le Chat. Un félin domestique a ses limites.
Leur nourriture est à la dimension de leur bec. Ils cherchent des Araignées. Celles qui vivent dans les Arbres. On peut trouver quelques preuves de leur existence.
Je ne vais certainement pas blâmer le froid. Cet instant donne surtout des idées et un défi en même temps. Comment avoir la même mais nette !
Bon, celui-ci a été sympa.
Voilà une preuve de l'existence des Araignées en hiver sur les Arbres. Une Araignée est au bout de son bec.
Ce qui nous est insoupçonnable en Eté nous apparait en Hiver. L'Arbre mort, l'écorce se détache ou nous est détaché par un Pic. Des restes de cocon sont nombreux sur ce morceau.
Depuis un autre observatoire, on a devant soi de la glace. Ces bulles prisonnières montrent ce qui se passe sous l'eau. La décomposition de végétaux génère du méthane, ce gaz remonte à la surface.
Le vol d'Oiseaux est classique. Il arrivera un moment où le vol aura un intérêt particulier. Les Canards colverts sont les premiers ou l'un des premiers à nicher. Les courtisans vont devoir suivre le rythme pour parvenir à leur fin.
Sur cette photo je me demande si nous avons plutôt des Canards souchets.
Il est curieux et craintif à la fois. Il est roux et il fait du bruit avec sa bouche. L’Écureuil roux est dans son royaume à la Haute-Île. Celui-ci a toutes les chances d'être un jeune.
Et les Champignons dans tout ça ? En voici quelques spécimen. Ils sortent de terre ou du bois.
Le parcours découverte se prolonge dans la Friche de Ville Evrard. En arrivant au parking une observation de Pinsons des arbres en nourrissage dans la végétation au sol.
La seule piqûre de Galle découverte à la Haute-Île a été détruite à la suite du taillage de l'Arbre. Ici je pense avoir trouvé une autre.
Si un Roitelet huppé passe trop près une capture numérique est tentée. Pas de huppe redressée. Pas grave !
Cette Friche est importante. Il n'y a pas de superlatif qui à la fin voudrait dire que notre Terre va disparaitre. Cet espace a une importance car elle contribue au fonctionnement du parc. C'est boisé, il y a plusieurs carrés de végétation où il y a peu de passages. Il y a une humidité que l'on peut plus facilement sentir.
La présence de certains Lichens est d'autant plus visible. La présence d'Evernia prunastri est bien supérieure.
J'ai pu découvrir d'autres espèces. Cette famille de Lichens est surtout classée comme indicateur de qualité de l'air.
Quelques photos de jolis spécimens dont certains iront à l'expertise pour identification. Les Lichénologues ont de l'avenir car c'est un monde complètement méconnu et fantastique.
Un autre Lichen Ramalia fastigiata est au sol. Il a de nombreux points noirs. Son support s'est détaché de l'arbuste. Est-il en train de mourir ? Il s'agit bien d'un organisme vivant.
Cet Evernia prunastri présente les mêmes caractéristiques car il est lui aussi à terre.
Ceux-ci sont peut être des Evernia prunastri. Certaines photos partiront à l'expertise car elles pourraient s'agir de Ramalina farinacea.
Imaginez des Poissons évoluer autour comme si nous nous trouvions sous l'eau. Dans l'air il a également des organismes ainsi que sur les branches de son support. C'est pour cette raison que je les compare ou je les considère comme des Coraux.
Voici deux Lichens en mauvais état. Les branches pointent vers le bas. Ils manquent de vitalité et ils ont perdu de leur éclat.
Faites la comparaison avec ce Corail Evernia prunastri. Il est d'un blanc éclatant. A ses pieds il a un Physcia adscendens.
Les Arbres accueillent plusieurs espèces de Lichens où chacun côtoie l'autre.
Sur la première photo nous avons une espèce très imbriquée dans l'écorce et une autre posée.
Un Lichen est posé et un autre enveloppe la branche. Deux techniques de développement.
Bien que cette partie allonge gentiment cet article, voici une photo d'un Physcia adscendens.
On peut voir deux éléments :
- ces choses noires collées sur le bois. Ce serait bien des Cochenilles si ma photo prise sur un piquet de clôture montre bien la même chose.
- Un fil de soie. Oui, il y a de la vie.
En cherchant à photographier un Lichen je découvre juste devant moi une minuscule Araignée en train de tisser sa toile. Elle flotte dans l'air. Pourtant, nous sommes fin automne et l'Hiver est dans moins de dix jours.
Sa taille est tellement fine que j'ai du faire la mise au point manuellement.
Pour terminer cette double visite une photo d'un Evernia prunastri.
Sa taille est géante, j'ai alors sorti un double décimètre. Ce spécimen est entre 7.5 et 8.5 centimètres.
Fin de cet article.