382- Les Odonates : une vie de quelques mois mais une vie à cent à l'heure ! : 18/05/2018
18/05/2018
Météo : le temps bien jaune dégagé dans le ciel pour faire décoller la vie sauvage !::))
Décision prise sur un coup de tête, je pars pour une virée dans le parc Georges Valbon. Il y a de nombreux étangs, donc autant de lieux de vie pour les ailés comme les bêtes à poil.
Mon objectif est voir les Odonates. Vous savez les bestioles à deux paires d'ailes qui volent comme des hélicoptères.
Non, ce n'est pas un ordre d'Arthropode comme Diptère. Lol !
Les voici en image.
Les identifications suivront. C'est sans vidéo car je n'avais que 3 heures.
La voici sous d'autres angles. Elle a l'air de porter un casque de pilote d'hélicoptère.
Ma petite idée est de voir celui qui n'est pas courant en Île-de-France : l'Aeschné isocèle (Aeshna isoceles).
J'avais une idée de sa corpulence mais sur le terrain c'était impossible de le reconnaitre.
C'est seulement sur ordinateur que l'identification peut être possible.
Pendant 3 heures je me demandais comment j'allais le photographier. Je l'ai bien eu dans le viseur, sans le savoir.
Cette semaine il y avait une émission sur la vie secrète des lacs. Celle de jeudi un spécialiste des Odonates a très bien expliqué cette espèce d'Arthropode. A revoir sur Arte, svp.
Ses informations sont très utiles à la compréhension des milieux humides.
Les pattes de l'Odonate ne sont pas toutes de la même dimension. Celles arrière permettent une position starting-block.
Par nature les Odonates sont de redoutables chasseurs.
Ils émergent, atteignent le stade imago, copulent, pondent et meurent au terme d'une vie de quelques mois. Alors qu'ils ont passé 2 années à l'état de larve dans l'eau.
Le stade imago permet de voir les couleurs dans le plus parfait état. A ne pas louper.
Un premier étang puis un autre. Les Demoiselles et les Libellules sont partout.
Nombreux sont ceux qui ont un comportement territorial. A ce moment, toute petite créature volante peut se faire capturer et dévorer.
C'est une Libellule fauve (Libellula fulva).
Pour les pros : la tâche noire restreinte mais bien présente à la base des ailes postérieures ainsi que l'abdomen relativement court
Il y a une autre espèce qui peut induire en erreur : la Libellule déprimée. Vous pourrez les comparer.
La vie se transmet par à-coups. La femelle trempe la base de son abdomen dans l'eau par gestes répétés.
L'Anax empereur se met à l'eau, c'est tout l'opposé. Chez les Demoiselles le mâle peut même forcer la femelle à aller complètement sous l'eau.
Comme si vous étiez derrière elle.
Il y a des Chevaliers guignettes et des Rousserolles effarvattes particulièrement chanteuses.
Voici ce que je pourrais appeler une Effarvatte. Pas de chant, je ne peux pas proposer la Verderolle.
Voici la Libellule déprimée. Assez proche de l'Orthétrum réticulé.
Pour les pros : Les marques sombres bien étendues à la base des ailes, l'abdomen épais et le thorax costaud indiquent une Libellule déprimée (Libellula depressa).
Quatre Papillons seulement. Mais ce n'était pas ma priorité.
Voilà, vous avez tout vu !
Fin de cet article.