Celle-ci a une particularité. Elle est construite comme d'habitude mais son maitre d'ouvrage a construit sur la droite une extension, plus visible sur la deuxième photo.Tout cet ensemble se tient debout. Robuste comme l'acier, à cette échelle.

Je me trouve dans le caniparc.

Face au soleil des Plantes ont leurs fleurs exposées aux pollinisateurs, du bon côté.

Cette Abeille sauvage, Andrena cineraria, est une capture récente. Chose curieuse, j'ai découvert une chez moi récemment. Elle lui ressemble étrangement mais qui me dit que c'est la même espèce ?

Sur la deuxième on ne la voit pas très bien, mais suffisamment pour deviner les zones blanches sur son thorax et sur ses pattes.

Andrena cineraria

Dans ce petit carré pour chien, une Punaise. Nouvelle, elle aussi.

28/04/2020 : après quelques recherches, ce serait la Corise de la jusquiame au nom scientifique Coryzus hyoscyami.

Corise de la jusquiame (Coryzus hyoscyami)

Un Gastéropode à l'âge adulte : une possible Hélice des bois.

Sur la feuille d'en face, une petite Limace. Elle pourrait bien avoir l'âge adulte. Ce serait une espèce de petite taille.

Sa sole est claire sur toute la longueur. C'est un élément déterminant pour son identification. Tout ceci partira à l'expertise.

Au bord de l'eau, les Ambrettes ont fait leur apparition. Comme par magie.

Et, cette eau fait venir beaucoup de monde.

Les Tipules sont légion.

Des Insectes noirs ou non également. Alors, cette goutte d'eau, va-t-elle tomber sur lui ?

Tetanocera sp

Les Lépidoptères ne sont pas en reste.

Des Phalènes picotées et des Géomètres à barreaux volent sans arrêt au-dessus de l'herbe. Pas pour les Fleurs. Mais pour quoi ?

Phalènes picotées

Géomètres à barreaux

Une espèce amusante de par la disposition de ses yeux. Nous l'avons déjà rencontrée.

Ce serait une Tetanocera sp. Pour l'instant.

Ce Papillon de nuit, Pyrale de la luzerne, est comme doté d'une grande cape. Quand il vole ses ailes sont très grandes.

Pyrale de la luzerne (Nomophila noctuella)

Lui aussi, a de gros yeux.

Quand il chasse : "C'est pour mieux te voir, mon enfant !".

La sage parole du Frelon européen venu prendre des matériaux pour son nid.

Mais, ce Frelon-là n'a pas les mêmes intentions. Il parcourt les trous. Et, il est nettement plus gros.

Les Éphémères sont aussi légion sur cette Herbe.

La Friche de Ville Evrard avait déjà ses petites Sauterelles.

Ici, elles sont quelques unes à prendre un bain de soleil.

Pour moi, c'est un stade très juvénile.

Bain de soleil, bain de Fleur. Deux Byturus tomentosus dégustent.

Ces Feuilles ont aussi dégusté. Couvertes de piqûres.

Cette Pisaurus mirabilis mange. Elle est une grande prédatrice d'Arthropodes. Malgré la petite taille de ses yeux.

Il a plongé pour se poser sur un Roseau. Ensuite, il se déplace en silence dans les Arbres.

Si je n'avais pas suivi ses déplacements jamais je ne l'aurais vu. Le Martin-pêcheur est à portée de l'appareil. Il pourrait même être encore plus proche.

Ce sera possible si le silence est respecté.

On croit qu'il est gros mais il est tout petit. A voir la taille de ses pattes sur la branche on peut deviner le reste.

Lui, c'est un véritable chasseur. Il m'a certainement repéré.

Il restera sur la branche aussi longtemps qu'il le voudra.

Le Martin n'attend qu'une chose....

...ceci !

Un couple arrive à l'observatoire.... le Martin-pêcheur s'en va.

Direction... ailleurs.

Les Orties en fleur... un coup de cœur pour ce pied car la floraison est curieuse. Porteraient-elles un tutu en fleur ?

Sur les chemins nous avons du pollen en grande quantité. L'eau et le sol en sont couverts.

Malgré ça, il y a des chasseurs hors pair. Ils sont quasi insaisissables.

Le voici de profil.

Ce Syrphe me tournait surtout le dos.

Dès qu'un visiteur arrivait dans sa zone... la chasse était ouverte.

Sous un autre Arbre. Un Syrphe d'une autre espèce.

Celui-ci me regardait bien droit dans les yeux.

La voici à l'abreuvoir. Les feuilles de cet Arbre transpiraient d'un liquide nourrissant, le miella ?

Syrphus sp.

Epistrophe eligans

Exactement au même endroit, un autre chasseur. Plus petit mais tout noir.

Je tente ma chance pour le capturer. Pas aussi facile.

De face, c'est presque raté.

Mais à la seconde photo, on le voit ce bolide des airs. Il vire à gauche !

Le voici au bar.

Un Robert-le-Diable a aussi soif.

La boisson doit être sucrée. Ce n'est pas possible !

Plus loin.

Sur ce même chemin, une Chenille qui passerait presque sous une roue de vélo.

Sa taille est minuscule.

Alors, j'ai une question : est-elle une vraie ou une fausse ?

C'est-à-dire va-t-elle devenir un Papillon ou un Syrphe ? Sophistiquée la Nature !

Cet article touche à sa fin car je dois rentrer.

Nous revoyons l'as des as pour le plaisir.

Je sais à l'avance que des Abeilles sauvages vont se trouver coincées dans le sas.

Les Abeilles sauvages et domestiques déploient tellement d'énergie pour se sauver du piège. Il ne faut pas trop tarder.

A l'arrivée, il y avait 3 Abeilles sauvages, dont une immobile tout en bas de la vitre.

Capturées délicatement avec un emballage et une feuille, puis libérées.

Connaitriez-vous cette archi-minuscule Coccinelle ?

C'est la Coccinelle des feuillus, au nom scientifique Oenopia conglobata.

Elle était comme un point noir sur le mur. La mesurer aurait été presque impossible. 1 ou 2 millimètres, sans doute.

Fin de cet article.

Le temps chaud bouscule le programme du monde animal et végétal, je vais donc publier un article dédié aux Arthropodes capturés dans mon jardin.

Je sens qu'il y aura un joli défilé. C'est seulement une impression.

#NATURE