366 - Une découverte c'est l'émerveillement, mais 3 c'est... : 06/04/2018
06/04/2018
Météo : un temps génial ! De quoi faire baisser le niveau de l'eau.
Pas de visite samedi matin mais à la place un passage effectué cet après-midi.
J'étais trop absorbé à regarder par terre pour d'éventuels passages d'Oiseaux remarquables.
Nous commençons tout de suite par l'apparition, comme par magie, de petits Coléoptères, bien connus à la Haute-Île. Ils seraient des Chrysolina sp ou bien Altica sp.
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La première découverte est ce qui pourrait bien être un Criquet à son stade 1 avant d'atteindre le sacro-saint Imago. Un air d'Oedipoda...
10/04/2018 - retour de l'expertise (merci FauneIDF !) : il est au stade adulte. Il est petit par nature. C'est un Tétrix des vasières (Tetrix ceperoi).
Des informations techniques sur cette espèce :
Ces espèces ne sont pas les plus simples à différencier, mais ici les fémurs médians légèrement ondulés, le vertex quasiment plat et pas très large ne dépassant pas nettement des yeux, la carène bien saillante et légèrement bombée, le décrochement visible de la carène des fémurs... nous conduisent à penser qu'il s'agit de Tetrix ceperoi, le Tétrix des vasières.
Quelques Papillons au repos ou en quête de nourriture. Certains Paons ou Roberts-le-diable tournoient en montant dans le ciel.
Sympa à voir mais à les photographier.... c'est plus compliqué.
Le Citron,femelle, en nourrissage.
Abeille domestique ou sauvage, elles sont toutes en premier des Abeilles. Mais les voir pour la première fois en 2018, c'est absolument fantastique.
Celle-ci est vraiment bien. Peureuse comme toutes les autres. La seule dans la boîte.
Ce serait une Nomada sp avant toute expertise.
Celle-ci serait une Mégachile. Plus facile à numériser. Elle n'était pas sur ses gardes. Elle avait une idée en tête sur cette herbe
Mais pour celle-ci c'est absolument génial. Je l'avais déjà vue sur des sites internet avec un doux espoir de la voir au moins une fois.
Aujourd'hui elles étaient deux dans la même zone. Elles vivent dans la terre où elles ont creusé leur nid. Très discrètes car en tout début d'année les découvrir voudrait dire qu'elles étaient déjà présentes en 2017. Oh là là !
Ce serait une Andrena cineraria.
La deuxième va rentrer dans son nid. Elle fait un demi-tour à l'intérieur pour se poster à l'entrée.
Un Ephemera sp. Il prend tout son temps mais son temps est compté.
Un Sialis lutera. Un habitué.
Une poche accrochée sur un piquet. Étrange. Ce n'est pas la première fois.
Si on n'a rien vu de l'émergence on peut toujours faire des suppositions.
Là où ils sont il y a toujours un poteau sous leurs pattes.
Ils ont tous élus domicile dans les poutres de clôture. Avec un telle adresse ils sont faciles à trouver.
Leur nom est Ryparochromus vulgaris.
Cet Escargot n' a pas le look d'un Escargot de Bourgogne. Mais des détails penchent en sa faveur.
Fin de cet article