349 - Un Harle qui vaut le détour et une zone humide à découvrir : 20/01/2018
20/01/2018
Météo : non , il n' a pas plu. Fraîcheur garantie sur le site
C'est la première sortie dans les Yvelines. Vernouillet est la destination du jour. Plus précisément l'étang des Cerisaies.
Le premier objectif est l'Harle huppé, un Canard plongeur.
L'Harle n'est pas couramment montré dans ce blog, donc quel que soit le temps je fais un petit tour à l'ouest de Paris.
Pour voir un Oiseau plongeur il faut savoir attendre. Derrière un rideau de gouttes c'est encore mieux.
Pas vu à prime abord je pars à sa recherche puisque la surface totale du site est importante.
Deuxième intérêt de cette marche, découvrir le site.
Boisé sur la droite et à gauche une route. Alors direction là où il y a de la Nature.
Il fallait donc avoir : imperméable, bottes et au mieux un poncho pour mettre tout à l'abri. Et des essuie-glaces sur les lunettes.
Première capture : une Oie cendrée, pas farouche.
Petit rappel : vous pouvez agrandir les photos en cliquant dessus.
Ils sont tous fuyards par définition. Sur le lot il y a quelques Grands cormorans avec des marques blanches. C'est à se demander si une tache blanche n'est pas présente sur les cuisses, une marque nuptiale.
Non, ce Grand cormoran ne tire pas la langue. Il montre à ses comparses qu'il a une belle prise. De quoi convoiter le Poisson.
Le début de course d'un Cormoran est à voir. Les pattes palmées font projeter l'eau vers le haut.
Le bois, comme je l'appelle, est absolument humide. La présence de Lichens y est forte. Il y a quelques Champignons sur du bois mort.
Lichen lichen, en voici en file indienne.
Les Arbres sont colorés et tachetés. C'est grâce aux Lichens. Aucun danger pour eux. La combinaison des deux rend les Arbres encore plus attrayants.
Celui-ci est dit crustacé. Impossible de l'enlever sans l'écorce.
On peut même voir Lichen foliacé et Mousse se développer ensemble. Y-aurait-il un esprit de compétition entre eux ?
Sur cet Arbre est-ce le Lichen qui a fait de la place ou bien la Mousse qui ne peut pas se développer. Cette espèce de Lichen se colle si bien à l'écorce.
Ici, je ne sais pas si tous les points blancs sont autant de Lichens ou une technique d'occupation de l'écorce.
Celui-ci ressemble à de la poudre blanche.
Je crois que pouvoir en dire davantage il va falloir me procurer un livre sur le Lichen des Arbres.
Une variété d'espèces sur quelques centimètres carré.
Ils poussent avec le look d'un Arbre, sans l'être.
Un Arbre devenu barbu n'est pas courant. Le Lichen fruticuleux le déguise très bien.
On dit également sur les fruticuleux qu'ils sont sensibles à la pollution atmosphérique.
Cet Arbre mort les bras levés est couvert de filaments. Lichens ou Mousse ? Aucune info.
Le chapitre Lichen est terminé car je suis sorti du bois. Je me trouve à l'opposé de mon point de départ. De ce côté c'est l'étang du Gallardon.
A cette extrémité le sol est couvert par une tout autre végétation. Quelques plantes et quelques Arbres. C'est plus favorable aux passages des motos. La pluie ruisselle et s'en va alimenter les deux étangs classés par Faune-IDF.
Retour au point de départ.
Maintenant, le côté route. Un chemin pour piéton passe entre des habitations et l'étang.
Rien à dire à l'aller, au retour je croise un petit groupe de Tarins des Aulnes. Attention, il peut avoir des Sizerins. Pas pro sur le sujet, je poste plusieurs photos pour identification.
On dit souvent que par temps couvert il n'y a pas de lumière. Vrai mais à un moment donné il y a bien une lumière qui met ces Tarins en valeur. A vous de juger.
A cet endroit, comment voyez-vous la lumière ?
Les graines dans les cônes les attirent irrésistiblement.
La prise de graines n'est pas aussi facile. Tous les Animaux nous le montrent. Leurs chutes aident au développement des Arbres.
Une petite photo de famille pour cloturer ce chapitre.
Et toujours pas d'Harle !
Un petit coup de pouce, une info... il a été vu du côté des Arbres dominant l'étang.
L'Harle huppé aime rester en compagnie des Grèbes. Ils ont presque la même taille et ils sont plongeurs tous les deux. Il faut donc aller de ce côté.
Un Grèbe détend ses ailes et relève sa tête. Curieux mouvement.
Combinaison d'angle, d'ombre... la surface de l'eau est comme métallique.
Voilà notre Oiseau. Enfin ! Quelques heures dans l'humidité et l'humilité sont récompensées.
Coup de chance, l'heure va favoriser la toilette. Un moment que j'affectionne car, en étant sur place, il va dévoiler ses plumes. S'il fait un demi tour on verra le dessous et le dessus de ses ailes. C'est tout de même plus facile qu'en vol.
Maintenant ça se passe sous l'eau.
Il enchaine par un redressement sur l'eau avec un long battement des ailes.
Les mouvements des pattes palmées forment des ronds à la surface.
Juste à côté deux Grèbes huppés paradent déjà. Sans plumage nuptial.
Un Grand cormoran passe. Il peut le faire si bas !
Tout à l'heure l'un d'eux est passé au-dessus de l'Harle huppé qui a eu le réflex de se mettre sous l'eau. Instinct protecteur !
Le vol de deux Fuligules morillons clôture cet article dédié à l'étang des Cerisaies de Vernouillet.
Fin de cet article.