340 - Pic Epeiche, tu creuses ton nid pour cet hiver ? : 30/11/2017
30/11/2017
La Haute-Île, parc Natura 2000
Météo : des éclaircies et une température très froide. Sans neige.
C'est un retour à la Haute-Île après une journée passée en baie de Somme. Ici pas d'espèce rare recherchée par les ornithologues de France.
L'environnement est plus modeste mais il a des atouts ! Au fil du temps le nombre d'espèces d'Arthropodes est de plus en plus nombreux. J'en découvre à chaque visite. Si les Arthropodes sont nombreux le monde avifaune va pouvoir en profiter. Donc une chance de voir sa population augmenter également.
Période de repos, période où l'on peut faire des relevés nouveaux. Aujourd'hui c'est le Pic épeiche.
Bien connu car souvent présent dans les jardins. Mais c'est la première fois que je le vois creuser dans un arbre.
En quelques photos et une courte vidéo où l'on voit le Pic rentrer dans le tronc.
C'est un travail de minutie. Il regarde bien son œuvre. Tout doit être bien fait. Ce Peuplier est mort mais il est parfait pour son nid.
Le Pic se place dans son nid et constate que son travail lui convient.
Vu d'en-dessous et si l'on se place au pied de l'arbre il vaudrait mieux faire attention. Les copeaux de bois pourraient très bien tomber sur la tête.
Le champignon au-dessus de sa tête est un Amadouvier. Un abri de la pluie parfait si le Pic a des petits le printemps prochain.
Une fois à l'intérieur, il creuse en grand. Après il faut tout faire sortir. Le bec est son seul outil.
Au cours de la plus grande éclaircie il a été possible de compter le nombre de Tarins des aulnes. Ils sont une vingtaine minimum.
Quand on voit un groupe de Tarins il faut tous les voir car parmi eux peuvent se trouver des Sizerins. C'est une espèce plus difficile à voir en Île-de-France. Ils ont de forte ressemblance quand on n'est pas ornithologue.
La seconde observation est celle du Gros-bec casse-noyaux. C'est ma première note à la Haute-Île.
Il fallait le voir perché tout au sommet d'un Peuplier. La photo est bien agrandie, donc une qualité moindre. Pas grave ! Je l'ai vu !
Ces Passereaux devront faire attention car il y a un prédateur à l'affût. L'Epervier d'Europe est juste à côté.
Pas de Bouvreuil pivoine aujourd'hui mais une dizaine de Chardonnerets élégants. Ca, ca fait plaisir. Et dire qu'il est capturé pour être mis en cage à cause de son chant. N'importe quoi !
Lors du retour, une Grive draine au sommet. Les baies des Guis les intéressent.
En complément à cet article les captures du samedi 25/11/2017. Trop peu de choses pour en faire un résumé.
C'était frais et gris.
Dans cet alignement d'arbres on peut voir les deux espèces de Pics rencontrées couramment à la Haute-Île : Pic vert et Pic épeiche.
Les Gaies ne peuvent pas résister à la tentation. Ils vont cacher les glands. Pour se nourrir plus tard mais aussi sans le vouloir planter des arbres.
En plus des Mouettes des Goélands, certainement des Leucophées.
Il y a bien des Goélands et des Mouettes. Mais aussi deux Canards chipeaux.
Le Faucon crécerelle est également présent.
Ici ce serait un Brochet. A confirmer.
Je pense qu'il a fui un Grand cormoran. Ensuite un Grèbe huppé. Il a senti le danger venir.
Cet Ecureuil roux a sauté d'arbre en arbre. Alors il se fait repérer. A cette distance il ne risque rien. Mais le photographier c'est plus difficile.
Pour terminer cet article :
- deux photos d'un Lichen. Je l'ai découvert par hasard. Ce serait un Punctelia jeckeri.
Son support a une largeur de 20cm et lui 16cm. Il était temps de le trouver car bientôt toute cette zone sera rasée, elle passera sous un bulldozer.
10000 habitants ! Ça me fait froid dans le dos. C'est certain qu'il y aura un impact sur le parc et la friche de Ville Evrard.
- une photo d'un Papillon de nuit vu le 26 novembre. C'est un peu déroutant. Mon idée est qu'en cette saison les Papillons ne sont plus visibles.
Fin de cet article.