320 - Une nichée, un nouvel espoir ! : 26/08/2017
26/08/2017
Météo : 31°, ciel bleu et la végétation souffre.
Savigny-le-Sec en Côte d'Or
C'est le rendez-vous annoncé.
Sur les hauteurs de Savigny il y a des Passereaux à voir et à photographier.
Le soleil gène la visibilité. Sur la cime des arbres les petits Passereaux sont difficiles à repérer.
Ici une Bergeronnette printanière et il doit en avoir d'autres à proximité. La veille j'avais noté quelques individus.
Un Fluoré passe, il est en quête des rares Fleurs. Ici l'herbe n'a pas été coupée.
La chaleur est importante. Les ondes de la chaleur empêchent le bon fonctionnement de l'autofocus.
Une Abeille sauvage. Rare par ces temps-ci.
Un autre insecte avec sa capture. C'est sans doute une chenille. Lui, c'est un possible Ichneumonide.
30/03/2020 : quelques recherches sur internet et je trouve par hasard l'identité de cette Guêpe : Ammophile des sables (Ammophila sabulosa).
Une Fauvette grisette (merci Oliv) se montre mais elle veut surtout voir ce qui se passe.
Le premier Tarier des prés. Toujours là-haut !
Et ils étaient 3 ! Deux derrière l'arbre.
Lui, il a attrapé un Coléoptère que j'aurais bien voulu voir devant l'appareil !
Les Pies-grièches écorcheurs sont là mais combien sont-elles ?
Repérée, j'attends et je compte : 1,2 3 juvéniles ou mère comprise. C'est ma chance et la seule journée pour les photographier.
Ils sont dans la haie qui comprend un églantier ou une plante bien équipée de piquants. Ce qui leur convient parfaitement. Elles aiment empaler leurs captures !
Leur plan pour le nourrissage est simple : rester à l'abri et voir de l'autre côté du chemin. Le pré des chevaux a été arrosé de fumier. Les Mouches sont là, les Criquets et Sauterelles à l'extérieur dans les herbes.
Alors, elles foncent pour capturer leur Arthropodes préférés. Je les attends lors de leur retour dans leur repère.
Par moment il y en a une au milieu du chemin. Par curiosité.
Pauvre Criquet, les ailes dehors. Il va partir en morceaux.
Une photo pour montrer la végétation de prédilection. Il ne faut surtout pas se rapprocher de trop. On y laissera des morceaux de tissus.
Les juvéniles sont joueurs. Avec le temps on se fait accepter.
Posée sur cette ronce elle est plus proche. Merci !
Les jeunes arrivent à se nourrir. Mais ce n'est pas suffisant.
Alors, il suffit d'attendre pour les surprendre... sur le fil.
Un puis deux et les autres suivent. :)
La mère est peut-être sur le fil.
Le père est bien plus facile à identifier. Il est venu rejoindre sa grande famille. Pas sur le fil, c'est trop voyant. Sur les branches c'est plus sûr. Les jeunes ont toujours tendance à se découvrir sans penser au danger.
Finalement le mâle ira sur le fil. C'est moins romantique mais cette espèce est tellement recherchée en Île-de-France que je l'accepte comme il se pose.
Ils ont l'air d'être en couple mais à un moment donné elle lui fait comprendre qu'elle a faim !
Une juvénile à l'aise. Elle se croit tranquille. Avec moi elle le peut mais attention aux prédateurs.
Elle commence à se redresser. Y-aurait-il danger ?
Là tu es bien. Ne bouge surtout pas !
Et toi aussi !
Le temps de les laisser est arrivé.
La visite continue plus haut.
Une Petite violette possible.
Les Criquets payent le prix fort avec les Pies-grièches écorcheurs. Mais ils sont nombreux !
Ce qui est épatant c'est leur tenue de camouflage.
La chaleur et les efforts déployés pour trouver les Fleurs obligent à rechercher de l'ombre.
Ici ce serait un sur un Némusien ou une Ariane, selon le sexe.
A l'ombre un autre Fluoré a trouvé ce qu'il recherche tant !
Un Myrtil à terre. Ses ailes sont abimées.
Dans le bois et depuis le chemin un Gobemouche noir. Le voyez-vous ?
L'heure du retour a sonné.
Un Tarier des prés. Surpris.
Dans le champ je crois reconnaître d'autres individus. Ils jouent tranquillement. Ça fait plaisir !
Ce serait des Gobemouches noirs.
Un Odonate en comportement territorial. Qui est-il ?
Il faut le capturer en vol et ce n'est pas facile.
Il finit par se poser.
Vu, approché et photographié !
Ce serait bien un Aeschné bleue (Aeshne cyanea).
Là où je voyais un Ascalaphe soufré je n'ai vu que deux Papillons de nuit et pas de fleurs. L'herbe n'a pas été coupée. C'est en dehors du chemin.
Voilà, le petit tour en Côte d'Or est fini.
Le bilan est positif, grâce aux Pies-grièches écorcheurs.
Fin de cet article.