315 - Super, ces Canetons vont m'aider ! : 22/07/2017
22/07/2017
Météo : la pluie et quelques éclaircies, à ne pas manquer !
L'Association Anca a publié sa revue Anca Nouvelles n°51. Pour découvrir le travail réalisé et les besoins de bénévoles lisez ce numéro !
Vous avez également le rapport 2017 sur le recensement des Crapauds calamites au Fort de Noisy.
Une espèce qui ne se reproduit pas beaucoup en Île-de-France.
Comme je viens de recevoir le dernier numéro L'Epeichette (136ème !) publié par le Corif dont vous avez le lien sur la droite. C'est un bulletin de liaison et d'information. Si vous êtes tentés adhérez !
Il n'y a pas de doute, le climat change. La pluie annoncée est venue mais plus forte que les années précédentes. A force de passer du temps dehors on apprend à voir les variations climatiques.
C'est donc par avance un pari. Y aller mais sans se dire à l'avance que le nombre d'observations sera important.
Et nous commençons par un Coléoptère, un Lepture fauve probable. Il est prisonnier d'une Plante, elle a fermé de ce qui reste d'une Fleur. Et il n'est pas tout seul !
Voyez-vous son voisin ? Une Thomise.
Sur place il était impossible de voir la splendeur de cette Fleur. Je la croyais finie. Au contraire. Maintenant on peut vraiment la voir.
La Thomise essaie de sortir. Elle a sa porte juste sur le côté.
Un Insecte sur le dos. Pas bon signe. Ce qui attire le regard c'est la longueur de ses antennes.
Les Punaises arlequins affectionnent aussi cette Plante. Les voici comme si elles se trouvaient dans une nurserie.
Fraîcheur et pluie vont bien conditionner la visite. Il faut alors compter sur les éclaircies. Mais, la pluie est aussi favorable aux Gastéropodes.
Une coquille vide. La couleur a commencé à partir.
Orthoptères. Les Sauterelles et Criquets ne sont pas plus gênés que ça.
Ces Fleurs de Liseron sont leurs spots favoris.
On retrouve toujours ce Coléoptère, Trichodes alvearius possible. Ces plateaux de Fleurs nous le montrent mais on peut découvrir au passage d'infimes créatures. C'était le cas la semaine dernière.
Il se déplace sur le plateau sans abimer les Fleurs.
Un Criquet ! Il faudra patienter pour connaître son nom. Jiminy ?
Pour l'instant ce serait un Chorthippus brunneus.
Les Diptères, oui ils ne sont pas gênés. De nombreuses espèces, c'est tout bon pour la découverte.
Les Gastéropodes terrestres, oui et les aquatiques ? Rien ne change dans ces conditions climatiques. Ils baignent dans le bonheur.
Les Limnées sont actives. La végétation les nourrit à volonté.
A voir leur corps on dirait qu'elles portent un long manteau.
De ce que je peux voir il y a aussi un duo. Pour se reproduire ?
Sur les bords on voit de nombreuses coquilles de deux espèces : Limnée des étangs et auriculaire.
Se déplacer sur le fond il faut déployer tout son corps. De l'extérieur on voit qu'il a de la hauteur.
Dernier coup d'oeil pour découvrir le premier Corneus corneus. Pas de certitude qu'il ait vécu ici.
La nuit est le nom d'un autre monde. Les Papillons de très petite taille évoluent sans nous.
On les découvre de temps en temps même lorsque l'on marche dans l'herbe.
Comme celui-là.
Celui-ci n'est pas mal non plus.
Un immature aux longues antennes. De petites gouttelettes sont suspendues sur ces deux fils.
Que dire de sa carapace, son exosquelette ! Il en a plein le dos.
Plus le bois est tendre plus il est facile en prendre quelques fibres. On voit bien la Guêpe gratter le bois. Une matière utile pour son nid.
Le bruit de l'appareil lu a fait tourner la tête. Qui peut donc être là ?
Un corps rond comme le sien.... une Punaise verte au stade intermédiaire 4, qui peut aller jusqu'à 5.
On en surprend toujours plus d'un. Dedans ou dessous ou bien sur le côté, un Arthropode passe la nuit à ses risques et périls.
Ce n'est pas la Saint-Valentin pour nous. Mais dans leur univers, c'est aujourd'hui ? Tout le temps ?
C'est un Lygus pratensis.
A l'abri entre deux feuilles, un Cercope Philaenus spumarius.
C'est bien d'avoir essayé... mais ce n'est pas suffisant.
Vu, approché et photographié. Le Papillon de nuit sera identifié plus tard.
Des bras en l'air. Appel au secours ? Tentative de capture ? Sur la défensive ?
La taille de la Guêpe est tout de même trop grosse pour l'Araignée. Sa piqûre est aussi une arme pour calmer l'agressivité de l'Araneae.
Les Animaux utilisent souvent la technique de se faire passer plus gros qu'ils ne le sont. Plus gros plus fort, allez laisse tomber !
Ce n'est pas facile de savoir sur place si une photo montre correctement l'Araignée. Elle a finalement accepté de se mettre au-dessus.
Voyez-vous également ses fils de soie ?
Je n'ai toujours pas compris pourquoi il faut les couper.
Ces Fleurs ont un succès. Ici une Coccinelle à sept points.
Deux Larinus sp, le jour de la Saint-Valentin.
La semaine dernière j'avais vu une Isodontia mexicana déposer deux proies dans ce petit trou.
Ce matin il y a des brins d'herbe. Est-ce bien l'oeuvre de la Guêpe ? Une nouvelle génération est en cours.
La photographie d'Arthropode complique la perception de la taille des créatures. Ici c'est tout petit. On voit tellement de détails et de couleurs que l'on a du mal à réaliser que le millimètre est l'échelle.
Cette créature a une tarière. Une arme pour paralyser ses proies (les tuer également).
Ses ailes masquent très bien la couleur de l'abdomen. De couleur fluo on la voit bien voler. Un point vif en vol c'est visible !
Une Abeille sauvage, Andrena pilipes, collecte le pollen autant qu'elle le peut.
Un Amaryllis en cours d'envol. La photo a été prise juste au moment où il décolle.
Même dans cette dimension on trouve des Coléoptères. Ce serait un Mordella aculeata.
Pour s'imaginer si cette Abeille ou Guêpe est grosse, une comparaison avec ce Coléoptère s'impose.
Le Coléoptère s'étire pour changer de Fleurs alors que l'Abeille n'a pas cette difficulté.
Une Athalia sp, possible.
Peu importe son ordre, cette créature est magnifique. Curieux ces petites choses devant ses yeux.
Elle dispute ce spot avec une Guêpe. Notre Diptère est craintive. Elle n'hésite pas à s'envoler pour se poser un peu plus loin.
Là comme ça, cette Guêpe a un double visage. C'est absolument trompeur !
Ce plateau accueille aussi des Syrphes porte-plumes (Sphaerophoria scripta). Sur la gauche ce serait Scaeva pyrastri.
Sur le retour je retrouve l’Écaille chinée (Euplagia quadripunctaria) . Comme précédemment les mûres l'attirent.
Tant que les Papillons se poseront sur des Fleurs jaunes je pourrai les voir, quelle que soit leur taille.
Ici ce serait une Pyrale du plantain (Pyrausta despicata).
Changement de genre.
Quelques espèces d'Oiseaux ont une nouvelle génération.
Il y a par exemple le Rouge-gorge familier.
Une jeune Grive musicienne.
Elle vient prendre son bain dans ce que je pourrais dire être de la boue.
Les Saules développent de nombreuses racines. Ce sont des abris aux Arthropodes. Sous les feuilles les Merles et les Grives les jettent sur le côté pour trouver leur nourriture.
Un Pic vert juvénile. Tacheté lui aussi.
Les Grèbons huppés sont grands mais toujours en noir et blanc.
Leur parent leur apporte la nourriture directement dans le bec.
Voilà le repas de la minute. Il ne met que quelques secondes pour l'avaler.
Devant ces défilés de captures, le Martin-pêcheur se demande comment s'y prendre. Si les Grèbes peuvent les déplacer il pourra en profiter.
Posté sur le bord de l'eau, il patiente.
Depuis son perchoir il voit bien la surface de l'eau vibrer. Il tente sa chance.
Ses plongeons sont sans succès.
Une Cane colvert arrive accompagnée de ses canetons.
Pourquoi ne pas tenter la combine avec les Canetons ?
Au fur et à mesure que les Canetons avançaient il gardait la position de tête. Mais ce fut un échec. Aucun plongeon. Je ne sais pas ce qu'il recherchait.
Ce n'est pas la bonne journée dans ce spot.
Pendant ce temps, les Grèbes se nettoient. Le plumage est soigné.
Malgré les averses, le sol reste sec. Il est craquelé. Les Escargots de Bourgogne gardent leur hauteur.
Le Faucon crécerelle a aussi le sien.
Il y a quelques jours un habitué du parc a pu photographier un Épervier apportant de la nourriture. Alors on espère voir ses petits dans les prochaines semaines.
Juste devant l'observatoire, une Crécerelle juvénile poursuit son parent.
Entre les séances photos du monde avifaune des Arthropodes nous font la démonstration de la vie avec les Fleurs.
Comme cette Abeille sauvage qui se charge de pollen sous son abdomen.
C'est un lieu de rendez-vous. Cette plante attire autant les Abeilles que les Mouches.
Les Guêpes également.
Les Naïades au corps vert sont également fidèles à cet endroit.
Pour finir cette rédaction sur une visite qui ne s'est pas trop mal passée :
- une Doublure jaune, avec un Téléphore fauve.
- un Papillon qui n'est pas pour moi un Vulcain. J'ai du mal à l'identifier. Ses tâches claires ne sont pas les siennes. 27/07/17 - verdict : c'est bien un Vulcain.
Fin de cette rédaction.