302 - Dans un silence, 2 Chevaliers aboyeurs et des Chenilles parasitées ! : 06/05/2017
06/05/2017
Météo : la pluie éparse et fraîcheur.
Le temps s'est beaucoup prêté à des observations limitées.
Quelques infos avant de dérouler la visite du jour.
- Des jeunes recherchent des soutiens dans leur projet naturaliste en Roumanie. Vous avez ci-dessous les liens :
site :
http://volodhendrix.com/virgo/
vidéo :
- Une idée de sortie :
L'association SNPN (son site internet est sur le côté droit) a annoncé sa présence à la Fête de la Nature du 19 au 21 mai au Muséum National d'Histoire Naturelle (Paris). Le lien de la manifestation :
http://www.fetedelanature.com/
Retour au compte-rendu
Nous commençons par une nouveauté pour ce blog mais sur des sites de spécialistes c'est tout à fait normal.
Des arbres ont des branches couvertes de Chenilles. Ces créatures sont fragiles car sans défense. Pourtant elles mangent beaucoup de feuilles en toute quiétude.
Le prédateur peut être un Oiseau mais il y a des espèces complètement inconnues du public qui s'intéressent beaucoup aux Chenilles.
Les nombreux fils de soie semblent suffisants pour les protéger. Mais ce petit volatile sait s'y prendre.
La tarière à l'extrémité de son abdomen va être utilisée pour piquer les Chenilles. Elles seront alors parasitées. Normalement la nouvelle génération va naître dans le corps des Chenilles. Ingénieux !
19/11/2017 - retour de l'expertise : Mesochorus sp. On ne peut pas connaitre l'espèce. La femelle est en train de piquer des chenilles de Yponomeuta cagnagella
La végétation se développe vite et bien. Des plantes ont pris une telle taille que des Coléoptères vont se protéger entre les feuilles.
19/11/2017 - retour de l'expertise : Cantharis fusca.
Puisque cette Araignée est petite la dimension et la forme d'une seule feuille suffit pour construire sa toile. Et ça marche !
Les feuilles enroulées peuvent aussi servir d'abri mais il me semble que pour cet insecte son histoire à la Haute-Île est finie.
Nous avons vu comment les Chenilles peuvent être utilisées pour la reproduction.
A priori il y a plusieurs espèces, voici donc quelques photos. Il y a du monde en pleine activité.
Ce sont des chenilles de Yponomeuta sp.
Certaines sont suspendues dans le vide. Curieux car les autres sont à table.
Des gouttes d'eau sur la végétation, normal ! Mais des paquets de bulles, non. Un Cercope peut très bien vivre à l'intérieur de cette bave.
Un Coléoptère a ses élytres bien hautes. Pondrait-il ? Il a pris le soin de se mettre à l'abri de la pluie.
19/11/2017 - retour de l'expertise : Agelastisca alni. C'est une femelle.
Les Tipules sont partout. Dans l'herbe, dans les arbres. Et sur de simples supports elles copulent.
13/01/2018 - retour de l'expertise : Nephrotoma appendiculata.
Des feuilles dévorées par les Chenilles mais aussi par des Coléoptères. Preuves à l'appui.
C'est de nouveau une Agelastisca alni.
Cette Araignée est magnifique ! Belle dimension sur une feuille qui serait presque trop petite.
Je ne sais pas ce qu'elle cherche car elle ne se semble pas se précipiter sur les Chenilles.
Les effets sur sa coquille sont géniaux. Serait-ce un arbre ou une ramification de veines pour nourrir et développer sa coquille ?
Une Chenille solitaire fait l'ascension d'un gros poteau. Manifestement elle ne connaît pas le sommet.
Par contre je suis intéressé de connaître l'espèce qui va naître.
19/11/2017 - retour de l'expertise : c'est une larve et non une chenille. Plus tard un Tenthrède naitra !
Cette construction avec de la soie serait bien une réalisation d'Araignée.
Ces Ambrettes sont différentes. Est-ce une question d'âge ? Elles sont sur des Joncs mais leurs pieds sont d'eau. Ne sachant pas nager ces petits Escargots pourraient y perdre la vie.
La troisième est intéressante car on peut deviner le "nerf optique" dans ce corps particulièrement clair.
Là aussi les Herbes se développent. Elles ont pris de la hauteur, les Ronces aussi.
Ces tiges d'herbes ont un look de fleur. Cet Oedemère noble s'y plait.
Dans cet environnement tout vert les créatures sont nombreuses. On ne compte plus les Tipules et les Papillons. J'ai pu photographier : le Géomètre à barreaux et quelques inconnus.
Le Chevalier guignette est particulièrement petit. C'est un avantage pour trouver sa nourriture. Regardez-le à quel point il est concentré.
Il y a quelques jours un ornithologue avait noté une nouvelle espèce de limicole à la Haute-Île. Le Chevalier aboyeur est toujours là et aujourd'hui ils sont deux ! Une belle surprise dans un parc aussi près de Paris.
Les nouvelles zones construites pour accueillir le Blongios nain sont déjà utiles. Elles sont favorables aux limicoles et aux Bergeronnettes (grise et aussi 4 printanières notées récemment, une première pour le site, il me semble).
Pour terminer cet article riche en observations particulièrement intéressantes l'arrivée du Chevalier aboyeur sur l'autre rive du bassin.
Fin de cet article.