Ce soir, nous sommes conviés à compter les Crapauds calamites (Epidalea calamita) dans le fort de Noisy. C'est une espèce de Crapaud rare, surtout en Seine-Saint-Denis, voir même en Île-de-France. Une première pour moi.

L'ANCA assure un suivi depuis plusieurs années.L'opération de cette nuit s'inscrit dans sa mission environnementale, étude et alerte, pour que cette espèce continue de vivre loin des perturbations.

Nous formons 3 groupes pour se répartir la grande tache de trouver, capturer, identifier le sexe et enfin photographier chaque individu.

La pluie les fait sortir. Il faut patienter.

Dans notre mare il y a quelques Tritons palmés, des Dyctiles et un possible Notonecta maculata.

Nous avons même vu une Chauve-souris volé plusieurs au-dessus de nos têtes.

07/09/2017 - retour de l'expertise : c'est un Notonecta viridis

294 - Dans la nuit le chant des Crapauds à la gorge bleue : 31/03/2017

Les mares ne se ressemblent pas. Dans celle-ci il y a de la végétation non invasive. On y trouve même un têtard. Les Crapauds calamites n'ont pas encore pondu. Pas sûr que l'on puisse identifier l'amphibien à ce stade de sa vie

Le chant facilite la recherche. Mon premier Crapaud calamite est pris avec grand soin pour qu'il n'y ait aucune gêne pour l'animal.

Quand un Crapaud se voit dans un miroir ça donne ceci :

Il ne parait pas comme ça mais le Calamite a une capacité à s'enterrer très rapidement. Il n'a pas de griffes

Le meilleur moyen pour l'identification est d'obtenir une photo du dessus. Pas facile car c'est glissant et on ne veut surtout pas que l'on sert de trop !

Sur le site il y a malheureusement une mare envahi par une plante invasive : la Jussie, une plante de l'Amérique du Sud. Si elle remplit la mare les Crapauds ne pourront pas y vivre et se reproduire. C'est un véritable fléau.

Quelques photos de cette espèce rare et protégée dans une Jussie étouffante.