89 - 5° à la Haute-Île : 13/10/2013
13/10/2013
Une température de 5°, la première aussi froide pour cet automne.
Par contre une très bonne lumière, un ciel bleu et la combinaison soleil-fraîcheur-couleurs automnales sur le parc était à voir.
Quelques aperçus de cette nature.
Le soleil est présent et c'est exactement ce qu'il faut pour pouvoir photographier dans des situations difficiles, la distance ou bien dans les arbres.
Deux Pics verts très affairés à trouver leur nourriture dans la pelouse. Le deuxième aurait bien voulu se poser dans le caniparc mais démasqué il a préféré s'enfuir de l'autre côté du canal.
Le vol du Geai des chênes en 3 photos. Les ailes bien exposées on peut alors apprécier ses couleurs.
Ce qu'il tient dans son bec ressemble fort à un gland.
Les Etourneaux sansonnets ont été très discrets cet été. En voici deux venus se poser sur ce peuplier. A cette hauteur les feuilles ont déjà disparu.
Une découverte, deux Ragondins nagent côte à côte. Une mère avec son petit. S'il est né dans ce parc c'est la première fois que je le vois. Le canal étant une voie d'accès au parc c'est bien possible qu'il soit né à l'extérieur.
Ils sont allés au bout de l'île et puis ils sont repassés. Photos donc à l'aller et au retour. La température donne une atmosphère différente selon l'orientation de l'appareil.
Le grand bassin commençait à recevoir les rayons du soleil.
Un canard avec un long bec... le Canard souchet est de retour. Ici c'est un mâle en compagnie d'une Foulque macroule.
Un Grèbe castagneux né dans ce bassin... puis son frère. Ils ne se séparent pas beaucoup !
Une Gallinule poule d'eau bien seule au milieu d'une végétation aquatique particulièrement dense. On peut voir les vapeurs matinales poussées par le vent.
J'avais repéré une jeune Gallinule en train de faire sa toilette. Un peu plus dégagée de la végétation je compte la photographier... L'arrière est blanc mais à ce même endroit je ne vois pas la Gallinule mais... le Râle d'eau. Il est revenu passer son hiver. Nous verrons si les Gallinules ne vont pas trop le chasser, il est tellement craintif.
A l'affût à un autre endroit... le premier Pinson des arbres, un mâle.
Ce Héron cendré aborde son atterrissage en toute prudence. Toutes les plumes servent à réduire sa vitesse.
Le temps de photographier les Fuligules milouins qu'il s'est posé sur un arbuste.
A peine 100 mètres plus loin un autre Héron cendré, à l'ombre et suffisamment loin pour ne pas s'envoler au passage d'un visiteur.
La Corneille noire ne figure pas souvent dans les articles, le soleil l'éclaire tellement bien qu'elle a mérité une photo.
Ailleurs.
Deux Grèbes castagneux juvéniles ensemble. L'absence de vent et des déplacements causés par d'autres animaux donnent l'occasion de voir les plis de l'eau.
Un Héron cendré arrive et avec un angle plus favorable je peux voir comment il utilise son plumage pour freiner sur une courte distance.
Ce qu'il fallait surtout voir depuis cet observatoire c'était la technique de pêche du Grèbe huppé. Il est venu à 3 reprises sur le bord de l'eau pour faire le maximum de remous dans la végétation. A chaque fois il a attrapé un poisson. Celui-ci est le plus gros.
A ma grande surprise je vois toujours des odonates en couple. Le soleil est suffisamment haut pour qu'ils sortent.
Sans le vouloir j'ai pris certainement la meilleur photo (pour l'instant !) sur cette tenue par la pince derrière la tête.
Cette lumière éclaire juste au bon endroit pour observer la tête de l'odonate : elle est large avec un grand espace derrière. Une observation intéressante pour l'année prochaine car la fin de la copulation des odonates approche.
Ce sont deux Sympétrum sp. (Sympetrum sp.).
Un petit groupe de mésanges bleues et charbonnières passent... Ici une charbonnière a trouvé sa nourriture dans le bout de cette branche.
Les papillons sont aussi actifs dès que la température est suffisante.
Ici une Piéride ? Suivie d'un Tircis (Pararge aegeria) et d'un Azuré.
Un Grand cormoran décolle et passe juste au-dessus d'un autre...
A noter qu'ils sont plus nombreux et deux ont commencé à se battre. Déjà la promiscuité ?
J'ai déjà vu une Mouette rieuse chassé un Héron cendré, une Gallinule en faire de même avec un Râle d'eau.
L'autre fait s'est déroulé quelques minutes après. Ce fut la chasse d'un Epervier d'Europe dans la friche. Un merle a eu le temps de s'enfuir. C'était si rapide que l'appareil n'a même pas bougé !
Fin de l'article.